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Le tablier de Nelly Fimote
Notre garde robe n'a plus rien à voir avec celle de nos grands-mères.
Un vêtement indispensable subsiste pourtant, le tablier.
Le tablier qui protège des éclaboussures en cuisine.
Le tablier qui permet de s'essuyer les mains parce que le torchon est toujours trop loin.
Le tablier qui remplace la manique égarée sur le plan de travail.
Le tablier que l'on partage volontiers avec son compagnon.
Le tablier que l'on assume car libérée des diktats sociaux.
Le tablier que l'on porte pour se faire plaisir, tout simplement parce qu'on le trouve beau.
Simple à enfiler, sans ceinture qui boudine la taille, sans nœud que l'on n'arrive jamais à défaire.
Croisé à l'arrière, libérant ainsi l'aisance du geste.
En somme, le tablier sans contrainte.
J'ai nommé le tablier japonais ou tablier de potier.
Cousu dans un lin lavé ou dans un coton plus épais, le tablier japonais surfe sur la tendance. Des patrons plus ou moins élaborés se partagent sur le net.
En apprentie couturière, Nelly Fimote a créé son premier modèle, fait de simples rectangles de tissu. Quelques essayages et ré-ajustages plus tard, le tablier japonais de Sarah était terminé.
Prêt à être porté, éclaboussé, souillé,
Prêt à protéger les mains de la chaleur du four,
Prêt à être partagé avec Johann,
Prêt à être assumé,
Prêt à faire plaisir.
Nelly Fimote.
Aïe aïe aïe! Ouille!
Dans la vie, il y a qu'des cactus
Moi je me pique de le savoir.
Pour me défendre de leurs cactus
À mon tour j'ai mis des cactus.
Aïe aïe aïe!
Ouille!
Aïe aïe aïe!
Nelly Fimote remercie Jacques Dutronc
