100% zero dechets

Avant de connaitre les mesures exactes du coffrage qui va supporter le lit BZ, la famille Fimote monte la colonne de rangement. Cette dernière doit se positionner sur le côté gauche du fourgon au plus proche de la cabine de conduite. Elle doit permettre de ranger les vêtements, accueillir la glacière, caler la table et les fauteuils de camping.

Pour ce faire, nous démontons une partie du meuble « fibre ». Nous récupérons le placard qui ferme à clé.

Dévissage, découpe à la scie circulaire, revissage… Nous le réhaussons de 45 cm avec 2 panneaux de bois, boulonnage et équerres de fer permettent de le consolider.

Nous positionnons la colonne à son emplacement. La glacière glisse sous la partie basse. La table et les 2 fauteuils de camping se calent parfaitement entre la cabine de conduite et la colonne. Nous disposons ainsi d’une longueur de 1,70 m pour le coffrage. Cela est suffisant pour supporter le lit qui devra mesurer 1,65/68 maximum. Nelly Fimote n’est pas bien grande et monsieur dort en chien de fusil.

Nous fixons 2 glissières de contreplaqué à l’intérieur du meuble afin d’insérer une étagère de bois de 0,5 cm, cette dernière est recouverte d’un morceau de lino. L’étagère ne bouge pas.

Nous dégageons le câble de l’ancien triangle de chantier. A l’aide d’une perceuse, nous créons un trou sur le pied droit de la colonne, cela permet de faire passer le câble sous le rehaussage. Afin de fixer la prise allume-cigare sur le pied gauche de la colonne, nous ouvrons un trou d’environ 3 cm de diamètre.

Une sangle et un anneau d’arrimage sont ensuite boulonnés sur chaque pied du meuble. Attachée avec un mousqueton à l’anneau d’arrimage, la sangle enserre la glacière. Mais celle-ci bouge encore de droite à gauche (ou plutôt dans le sens de la marche du fourgon). Aussi, nous récupérons 2 morceaux de mousse épaisse. Ceux-ci amortissent les chocs et les bruits. Afin de ne pas abimer la mousse à chaque fois que nous rangerons la glacière, Nelly Fimote coud 2 petites housses de tissu et rajoute 2 bandes velcro. Il ne reste plus qu’à coller l’autre partie du velcro à l’intérieur des pieds de la colonne. La glacière est maintenant parfaitement calée.  

Nous passons ensuite 2 couches de vernis marin incolore et mat sur les parois et le plafond de notre fourgon.

Nous repositionnons la colonne à son emplacement, vérifions qu’elle est bien droite puis nous la fixons à 3 endroits, à la cabine avec une vis auto-foreuse puis à la paroi du fourgon avec 2 équerres, boulon et vis à placoplâtre. A l’aide d’un domino, nous relions les fils de la prise au câble électrique. Le tout est protégé dans un cache câble PVC vissé sur le bois. Ce système permet de brancher la glacière électrique de façon sécure.

L’étape 8, colonne de rangement et couches de vernis, est enfin checkée !

A bientôt pour la prochaine étape des aventures de E.T.

Nelly Fimote

Le P.T.A.C, poids total autorisé en charge de notre fourgon est de 3,5 tonnes. Nous avons utilisé du contreplaqué pour l’habillage des parois et du plafond, du bois dense pour la cuisine et pour la colonne de rangement (travaux en cours).  Le coffrage reste à faire. La structure du lit sera en fer. Tout cela pèse.

Or, nous avons besoin de rangement et d’organisation.

Nelly Fimote fouille dans ses placards et retrouve d’anciens paniers en osier, récupère un reste d’élastique acheté cet été pour le spa. Elle lace l’élastique dans les paniers à l’aide d’un crochet, renforce l’arrêt des nœuds à la super glue et crée ainsi des compartiments légers à accrocher à la paroi du fourgon. 

Mais où poser les lunettes, le téléphone et bien d’autres petites choses lorsque la famille Fimote dormira ?  Nelly découpe des restes de  tissu de différentes matières et couleurs, branche sa machine à coudre et crée 2 vide-poches muraux. 

4 pochons sont cousus dans les mêmes tons afin d’y ranger nos sous-vêtements.  Hors de question de les laisser à vue dans notre fourgon aménagé. Et pourquoi ne pas glisser nos pochons dans nos petits paniers ?

Nelly Fimote crée un grand pochon pour le linge sale.

Nelly Fimote coud aussi un pochon pour les chaises pliantes.

L’étape 7, rangements légers, est à présent checkée !

Le tout 100% zéro déchets. 

A bientôt pour la prochaine étape des aventures de E.T.

Nelly Fimote

Le VASP est un acronyme signifiant Véhicule Automoteur Spécialement Aménagé. Il s’agit plus spécifiquement des véhicules qui ont été modifiés pour assurer le transport de personnes. On compte parmi eux les fourgons aménagés.  La mention VASP fait l’objet d’une demande spécifique auprès de la DREAL, Direction régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement. Lors d’un contrôle routier, l’absence de présentation de cette homologation expose à des sanctions telles que les amendes spécifiques à la carte grise. Tout fourgon aménagé doit ainsi répondre à des exigences rigoureuses pour obtenir son droit de circuler.

Cependant, la famille Fimote ne souhaite pas déposer d’homologation VASP. Pour rouler en toute légalité avec notre maison roulante, la cuisine, le lit et la table doivent être amovibles. Nous aurons donc une cuisine que nous pourrons enlever en cas de besoin, contrôle technique ou port de charge exceptionnel. Cela signifie qu'elle devra être rudimentaire mais ce terme n’empêche pas organisation.

Pour ce faire, nous récupérons les meubles « fibre » présents lors de l’achat du fourgon, 100% zéro déchets.

Nous conservons 4 tiroirs de bonne facture afin de constituer la cuisine. Le meuble se positionne sous le lit. Une planche vissée sur des glissières permet de poser le réchaud à gaz « bistro » et ainsi cuisiner la popote à l’extérieur du fourgon. 

Nous avons bâti un caisson de cuisine complémentaire en bois afin de créer un nouveau rangement mais aussi combler l’espace entre la cuisine et le coffrage.

L’étape 6 de la cuisine est maintenant checkée !

A bientôt pour les nouvelles aventures de E.T.

Nelly Fimote 

Noël approche, il est temps de préparer les petits cadeaux faits maison.

Nelly Fimote renouvelle sa collection de lingettes démaquillantes. Elle  ne se trompe pas car celles-ci sont très appréciées par son entourage. Les couleurs du tissu sont gaies et le coton de bambou est toujours aussi agréable au contact de la peau. Réutilisables, les lingettes démaquillantes sont zéro déchets. 

Cette année, Nelly Fimote coud des charlottes alimentaires. Cet accessoire est devenu incontournable en cuisine, une alternative zéro déchets. Il permet de protéger les plats, les restes du repas et présente l'avantage d'être réutilisable. Il ne faut pas s'en priver.

A bientôt pour de nouvelles créations.

Nelly Fimote

Je vous présente le petit dernier né de la famille Fimote. Il s'appelle E.T. et ne demande qu'à être toiletté.

Notre fourgon appartenait à une entreprise qui installe la fibre. Afin de le transformer en fourgon aménagé, nous devons revoir un certain nombre de points.

Il est primordial d’ôter le gyrophare et le triangle de toit. Même si Monsieur Fimote aime jouer avec les boutons. Nous avons tout imaginé, allumer les avertisseurs de chantier lorsque nous serions garés en double file ou bien quand Nelly Fimote se changerait à l’intérieur… Cela aurait été amusant mais il est hors de question de se promener avec ces accessoires sur le toit ! Nous sommes de jeunes retraités sérieux et responsables 😊.  Et puis surtout, si nous voulons nous garer aisément, notre fourgon doit passer sous la barre des 2 mètres, hauteur légale des portiques de parking. Nous envisageons de vendre le gyrophare et le triangle, rien ne doit se perdre. Rappelez-vous Zéro déchets…  

Voilà, c'est fait.

Son aménagement intérieur est intéressant, de très bonne qualité. Il est composé de 2 meubles en bois bien assemblés, extrêmement bien fixés au plancher et à la tôle. Mais cet aménagement réduit fortement l’espace restant, impossible de caser un lit 2 places.

Nous avons fait le choix de déposer les meubles existants, sans les abimer car certains pourront être réutilisés dans notre aménagement, d’autres seront démontés afin de récupérer le bois et les systèmes de fermeture. Le prix du bois étant élevé actuellement, il est hors de question de s’en priver. Et puis, récup oblige ! Rappelez-vous Zéro déchets…  

Le plancher n’est certes pas très propre mais il est en bon état. Nous avons décidé de le conserver.

La mise à nu de notre fourgon nous a permis de rêver à son aménagement. Je dis bien rêver car tout reste à faire…

Etape 1, check !

C’est parti pour de nouvelles aventures !

A bientôt pour l’étape 2.

Nelly Fimote  

Il était une fois un manteau d'une très grande marque espagnole. Ce manteau m’attendait dans un immense magasin londonien.

A peine entrée dans le rayon, il m'avait tapée dans l'œil. Que dis-je ? Tapée dans l'œil n'est pas le terme exact. Il m'avait frappée, cognée, uppercutée !

C'était en 2009, nous rendions visite à mon fils, celui-ci venait de s'installer dans la capitale britannique. Cela faisait quatre mois que je me morfondais dans un blues post natal décalé de dix-neuf ans. On appelle cela le syndrome du nid vide. Bref, ce n'est pas le sujet. Mais c’est un passage de ma vie qui n’a pas été facile à vivre, il faut le souligner. Ma rencontre avec ce manteau devait faire partie d’un long processus de réconciliation avec moi-même.  Il était là, devant moi, sur moi, contre moi, sur moi de nouveau… J’ai tourné, viré, tergiversé avec moi-même car je le trouvais plutôt cher mais il m’allait si bien, il était tellement original. Je l’ai donc acheté ce jour-là, à Londres, mon manteau espagnol. Je l’ai porté avec fière allure pendant près de dix ans.

Et puis, petit à petit, je me suis surprise à ne plus pouvoir remonter la fermeture éclair. Mon beau manteau, en très bon état, me convenait toujours au demeurant mais il avait décidé de bouder mon corps. Un peu fâchée contre lui, contre moi, contre nous, je ne me souviens plus très bien, j’ai fait acte de mauvaise foi et l'ai pendu au placard, un an, puis deux, puis, plus encore. Impossible de m'en séparer pour autant. Je l'ai proposé à ma fille, elle n'en voulait pas, lui qui l'avait accompagnée au lycée, à la danse, en ville, partout au gré des saisons… Alors voilà, il était toujours dans le dressing, à me narguer d'une voix douce « on ne sait jamais… »

Il y a environ deux semaines, mon époux et moi, sommes allés dans une ressourcerie. A peine entrés, nous avons fait la rencontre d’un beau fauteuil de rotin. Celui-ci nous attendait d’un air de ne pas y penser. Il a croisé nos quatre yeux totalement ébaubis, il était en excellent état. Le prix affiché nous a donné l'estocade, trente-cinq euros ! Il nous le fallait.

Arrivée à la maison, notre acquisition inattendue a pris place au salon. Un linge posé sur le coussin défraîchi, le beau fauteuil en rotin attendait des jours meilleurs, les jours où je trouverai l’envie de coudre le tissu qui pourrait lui être destiné.

Et puis, vint le moment opportun, une idée folle me traversa l'esprit, utiliser un tissu qui me tient à cœur depuis tant d’années. Pourquoi ne pas découdre mon manteau taquin et récupérer son beau tissu, plus particulièrement le velours vert et sa rose rouge brodée ? Cela me paraissait complexe mais réalisable.

Le premier coup de ciseau a été mûrement réfléchi. Il a été cruel, effroyable car je ne savais pas trop où mon idée loufoque allait me mener. Un premier positionnement du tissu sur le coussin me rassurait. Et puis, l'après-midi faisant, je coupais, ajustais, épinglais, cousais chaque bout de tissu pour arriver enfin à cette réalisation. 

Notre fauteuil au coussin Desigual.

Nelly Fimote

Marie-Christine passe commande à Nelly Fimote, une suspension pour son futur logement.

Je me lance donc dans la création d'une nouvelle suspension, la suspension Fleur. Et comme je n'aime pas décevoir mes amis, je fais la première avec les matériaux que j'ai à ma disposition. La prochaine sera plus élaborée car, au fur et à mesure du montage, j'ai rencontré des déconvenues. Mais j'ai trouvé la solution pour une suspension plus fine et plus aboutie.

Je vous présente tout de même celle-ci, avec les améliorations qui peuvent être apportées.

Le tuto de la suspension Fleur de Nelly Fimote.

Les matériaux pour commencer :

- fil de fer galvanisé blanc

- tissu marron clair, à remplacer par du ruban d'une largeur d'1,5 cm de couleur foncé pour la version aboutie, vous comprendrez ensuite pourquoi. 

- chutes d'un rideau en lin blanc, il m'en reste encore pour la version aboutie.

- fer à repasser.

- colle, j'ai utilisé la colle Hasulith.

- fil à coudre marron clair pour cette première suspension Fleur.

- aiguille à coudre parce qu'il y a un peu de couture (très peu).  

- fil de nylon, je ne devrai pas en avoir besoin pour la version abouti, car, j'ai un peu réfléchi, et oui, ça m'arrive!

- tapis de découpe, je me rends compte que le mien en a vu passer des découpes et des collages! 

- tas d'objets suffisamment lourds pour presser les pétales de la fleur. 

- suspension complète blanche (câble électrique et douille) car elle est électrifiée.

- pince coupante et pince ronde .

- petites pinces pour tenir le tissu ou le ruban.

Curieux de voir le tuto?

Allez, on y va, je ne vous laisse plus attendre.

Découper des longueurs de fil de fer égales, enfin, à peu près.

Former une pétale et sa tige.

La queue de la pétale doit mesurer environ 8 cm. 

Les pétales mesurent environ 28 cm de long pour 25 cm de large.

Comme je le disais plus haut, j'ai réfléchi à une version plus aboutie de la suspension. Il est donc préférable de doubler la queue sur toute sa longueur.

Ah pardon, j'oubliais, il faut 8 pétales.

Découper des bandes de tissu d'environ 1,5 m de long et de 1,5 cm de large.

Récup quand tu nous tiens...

Sachant que le fil s'effiloche, je préconise du ruban pour la version aboutie.

Enrubanner le fil de fer galvanisé. 

Coudre le tissu au bout de la queue 

Pour la version aboutie, enrubanner la queue sur 1 cm, pas plus. Coudre le bout.

Voici la première déconvenue de mon ouvrage.

Des fils, des fils et encore des fils, que j'ai dû découper soigneusement. 

Le ruban est plus propre et permet de sauter cette étape fastidieuse.

Découper le lin selon la dimension de la pétale.

Pourquoi le lin, d'abord parce qu'il m'en reste, récup, récup!

Mais c'est aussi parce qu'il est fin et laisse passer la lumière. C'est une matière naturelle.

On peut tout à fait remplacer le tissu par un attrape-rêves. Humm à réfléchir... 

Aïe Aïe Aïe!!!

Ne jamais oublier de repasser le tissu, toutes les couturières le disent et ce n'est pas pour rien!

Il doit être net.

Utiliser le tapis de découpe parce que la colle... ça colle. Ah bon?

Déposer la colle sur le fil de fer enrubanné et sur tout le pourtour de la pétale.

La retourner et la poser sur le tissu repassé et bien tendu. 

Du poids, du poids, il faut du lourd car le fil de fer n'est pas forcément bien plat et la colle doit adhérer sur tout le pourtour de la pétale. 

Prendre tout ce que l'on a sous la main, du moment que toute la surface de la pétale est recouverte.

1h 30 de séchage, c'est l'idéal. Un peu de patience car il faudra confectionner 8 pétales, quand même!

Voilà, les 8 pétales sont collées.

Découper le surplus de tissu.

Au ras, au ras... Oups attention. Il ne doit pas se voir.

La face sur la photo sera le dessous de la suspension. 

C'est maintenant que ça se complique, je pensais faire un crochet au bout de la queue de la pétale.

Super, il est fait. Il faut en faire 8, tout de même.

Mais, lorsque j'ai enfilé ma première pétale dans le fil de la suspension, celle-ci ne restait pas plate, le bout de la pétale tombait à la verticale. Pas bien, pas bien... 

Comment j'ai fait?

Voyons voir la suite.

Bon, là, j'avoue, c'est pas très joli, joli.

Un peu trop Mc Gyver mais...

Ca fonctionne.

Je relie les pétales 2 par 2 afin qu'elles trouvent leur équilibre une fois enfilées dans le câble électrique de la suspension. 

C'est là que mes méninges se mettent à réfléchir...

Vous voyez maintenant pourquoi les 2 bouts de fil de fer doivent avoir la même longueur?

L'idée, pour la version aboutie de la suspension Fleur, c'est de rajouter 2 longueurs de fil de fer pour maintenir les tiges opposées. 

Puis enrubanner proprement les tiges et ne laisser qu'un espace suffisant pour passer le câble électrique.

Ca ne vaut pas le prix Nobel, mais je suis assez contente de ma trouvaille.

Je continue tout de même le montage de ma suspension alpha.

Enfiler les tiges le long du câble électrique.

Penser à bien les répartir.

Bon, je sais, c'est toujours pas joli, joli.

L'idée m'est venue de cacher la misère de ma version alpha avec du ruban.

Ce ne devrait pas être utile dans la version aboutie.

Mais bon, je la garde.

Aussitôt faite, aussitôt suspendue au plafond.

Ta dan! Je vous présente la version alpha de la suspension Fleur de Nelly Fimote.

A bientôt pour de nouvelles créations.

Marie Christine m'a envoyé la photo de sa suspension. Les pétales sont un peu plus effilées, ça fait moins raquettes. Elle n'a pas souhaité de jolies rubans et a préféré le tissu. J'ai dû découper, découper...

Et puis, voilà la dernière version de la suspension fleur de Nelly Fimote.

Plus que 82 jours...

C'est bientôt Noël, Nelly Fimote prépare ses présents DIY.

Lingettes démaquillantes, bouillottes sèches remplies de noyaux de cerises, éponges double face, sardines géantes, sachets de lavande à suspendre ou à poser.

Le tout emballé dans des sacs en tissu car le zéro déchets reste une priorité. 

A bientôt pour de prochaines créations.

Nelly Fimote   

Un miroir doit tout de même servir de base, le mien à coûté 2,10 euros.

Du fil de fer galvanisé de jardin, celui qui me sert pour les attrape rêves. 

Du scotch ordinaire. 

Un rouleau de ficelle de jute, celle que je crochète pour les paniers. 

Un pistolet à colle. 

Une attache adhésive pour cadre. 

Former un anneau d'environ 20 cm de diamètre avec le fil de fer de jardin. Scotcher l'anneau en deux endroits.

Couper un certain nombre de bouts de ficelle de 25 cm de longueur. Il en faut beaucoup, je n'ai pas compté.

Nouer le premier bout de ficelle à l'anneau. Faire un second nœud bien serré. 

Dérouler les deux bouts de ficelle afin de donner du volume à l'ouvrage. 

Être patient car il faut en faire de même sur tout le périmètre de l'anneau. C'est un peu long mais lorsqu'on arrive au bout, on en retire une certaine satisfaction. 

Égaliser les bouts de ficelle au ciseau, sans trop, afin de garder le côté naturel. 

Retourner l'ouvrage. Poser la colle au pistolet. 

Coller l'ouvrage sur le miroir. Presser l'ensemble avec du poids, un bon tas de BD fait l'affaire. 

Coller l'attache cadre sur l'envers du miroir. 

Don, achat, création.

Facile et peu coûteux. 

Connue depuis l'antiquité, la lavande parfume la maison, le linge et le bain. Son nom vient d’ailleurs  du mot latin "lavare" qui signifie laver. C'est aussi un désinfectant et un anti-mite naturel très utilisé en Provence. 

Avant les grandes canicules de l'été, lorsque les tiges sont encore vertes, je coupe ma lavande et confectionne des fuseaux.

Cette année, je n'ai pas acheté de beaux rubans, j'ai préféré découper des bandes de tissu rose (les restes de la tête de lit Taj Mahal de ma fille). C'est peut être moins fin mais la récup est de rigueur ces temps-ci.  

Une fois confectionnés, il suffit de glisser les fuseaux de lavande dans le linge, jusqu'à... l'année prochaine.

Anti-mite zéro déchets.

A bientôt pour de nouvelles créations. 

Nelly Fimote

Le papier essuie tout, c'est pratique, absorbant, jetable.... Et puis après? Il atterrit généralement dans nos poubelles ménagères, déchiré, gorgé de liquide indéterminé. On nous dit qu'il est biodégradable, mais qui le met au composteur? 

Alors qu'il suffit de passer un coup d'éponge. Tawashi, vous vous souvenez?

http://nellyfimote.over-blog.com/2019/05/connaissez-vous-l-eponge-tawashi.html

Il faut parfois essuyer avec un tissu, chiffon ou serviette. 

Nelly Fimote a créé son premier rouleau d'essuie tout lavable.

• Douze carrés de tissu de 25 cm de côté
• Une face coton (joli si possible, sinon récup), une face absorbante (éponge de bambou, chiffons micro-fibres)
• Reliés par des pressions 

Depuis ce week end, il trône dans ma cuisine et remplace l'essuie tout papier. Quelque chose me dit qu'il en faudra au moins deux.

Zéro déchets réussi pour Nelly Fimote. 

Vous connaissez l'eczéma nummulaire? 

C'est un eczéma qui se présente sous forme de pièces de monnaie d'où le nom de nummulaire. Les lésions débutent par des tâches, se transforment en vésicules qui suintent puis finissent par sécher et laisser des traces brunâtres indélébiles. Cet eczéma se concentre sur les bras, jambes, fesses, parfois les mains et quelque fois le visage. La cause en est inconnue. Rien de bien grave, mais ça gratte, ça pique et c'est des plus inesthétique.

Atteinte de cette forme d'eczéma, j'ai souhaité limiter l'impact des produits du commerce sur mon corps et mes vêtements. Je me suis donc décidée à créer mes propres produits.

Parce que dans les lessives et assouplissants industriels, on ne sait pas vraiment ce qu'ils y mettent.

Parce que c'est plus écolo, produit plus naturel qui se déverse dans la nature. Plus de bidon plastique car j'utilise toujours les mêmes contenants.

Parce que finalement, cela revient meilleur marché.

Parce que, depuis que je fais mes produits maison, mon corps ne ressemble plus à la Banque de France.

Ce dimanche,  je devais refaire ma réserve de lessive et assouplissant. Je me suis dit que je pouvais vous faire profiter de mes recettes. C'est d'une simplicité déconcertante. Il suffit de se créer un petit stock de produits de base incontournables.

Savon de Marseille en paillettes sans glycérine, c'est mieux. Car la glycérine a tendance à solidifier la lessive.

Bicarbonate de soude, poudre magique de nos grands mères, anticalcaire, destructeur d'odeurs et de champignons. 

Vinaigre ménager, produit indispensable pour l'entretien de la maison et du lave linge. Outre  ses multiples qualités, le vinaigre ménager assouplit le linge.

Glycérine végétale, hydratant naturel utilisé aussi dans les cosmétiques, elle assouplit aussi les fibres textiles. 

Huile essentielle de Tea Tree (arbre à thé) pour ses vertus désinfectantes, fongicides, antibactériennes, et puis tout simplement pour son odeur. 

Bon... Maintenant, on s'y met.

La lessive maison  

• Faire bouillir 3 l d'eau.
• Verser 50 gr de paillettes de savon de Marseille
• Mélanger jusqu'à ce que toutes les paillettes se dissolvent dans l'eau. Ca mousse un peu, c'est normal, c'est du savon.
• Ajouter 1,5 cuillère à soupe de bicarbonate de soude. Attention, il va y avoir une émulsion. 
• Mélanger.
• Verser 15 gouttes d'huile essentielle de Tea Tree.
• Mélanger
• Laisser reposer environ 15 mn.
• Verser dans votre contenant. J'utilise des bocaux de conserve. 
• Laisser refroidir.
• C'est prêt. Simple, non?

La lessive se gélifie. Il suffit de prélever 2 doses de cuillère à café et les verser dans le bac à lessive de votre machine. 

 L'assouplissant maison 

Encore plus simple...

• Mélanger 500 ml d'eau froide et 500 ml de vinaigre ménager, remuer.
• Ajouter 2 cuillères à soupe de glycérine végétale, remuer.
• Verser 15 gouttes de Tea Tree, remuer.
• Verser dans votre contenant.

Penser à secouer votre assouplissant maison avant de le verser dans le bac de votre lave linge.

Rapide, efficace, je suis tranquille pour au moins 2 mois. Je précise, nous ne sommes plus que 2 à la maison...

A bientôt pour un nouvel article Zéro déchets.