Nelly Fimote

C’est l’automne et la pluie s’invite au programme. Qu’à cela ne tienne, cela me permet de mettre le blog de Nelly Fimote à jour. Je profite aussi de cet espace-temps pour vérifier ce dont on a besoin, acheter et réfléchir à notre plan d’aménagement.

Acheter dès à présent, pourquoi ? Car cela peut paraitre prématuré. Acheter permet de prévoir nos besoins et l’espace nécessaire à nos besoins.

La famille Fimote prévoit :

• Des rideaux thermiques noirs : thermiques car les surfaces vitrées ne pourront être isolées, noirs afin d’occulter au maximum l’intérieur du fourgon. Nous en avons besoin de 2. La largeur de 140 cm n’étant pas suffisante, je me sers du surplus de longueur pour les élargir. Un peu de couture est nécessaire.  
• 2 petits oreillers pour lesquels il faut confectionner des taies. J’utilise des vieux draps en coton offerts par Marie-Christine. J'en profite pour coudre 2 torchons. 
• Draps et couette que nous avons déjà
• Un matelas en mousse de 10 cm d'épaisseur. Il faudra ensuite le découper en trois selon le lit BZ, il sera recouvert de vieux draps couleur bis offerts par Marie Christine.
• Un filet de rangement retrouvé dans le garage
• 2 chaises pliantes de camping
• Une table de camping que nous avons déjà
• Des couverts calés dans une boite de vin, rien ne bouge
• Des assiettes en plastique, nous en avons acheté quelques unes en plus
• Des verres en plastiques que nous avons déjà  
• Un réchaud à gaz de type bistro acquis depuis longtemps
• Une petite plancha à poser sur le gaz qui ne nous sert pas à la maison
• 2 casseroles ainsi que 2 poêles
• Un set de protège poêles confectionné avec des restes de lino
• Des ustensiles de cuisine
• Une passoire rétractable
• Une bassine rétractable
• Une glacière électrique de 30 litres
• Un bidon alimentaire avec robinet de 20 litres
• Une douche solaire
• Une cabine de douche pour le camping système 2 second
• Des toilettes de camping simples, nous utiliserons des poches de plastique solides que nous jetterons après chaque utilisation. Inutile d’acheter des toilettes chimiques.
• Une tente basique de type Tarp que nous pourrons accrocher sur le côté droit du fourgon, ce sera notre auvent bon marché.
• Une lampe led aimantée rechargeable : le fourgon possède déjà une lampe led au dessus de la porte coulissante. Cette seconde lampe nous donnera plus de clarté à l’intérieur, elle pourra aussi se positionner à l’extérieur pour les nuits d’été.
• Une batterie externe rechargeable afin de brancher nos appareils électriques. Il est hors de question de vider la batterie du fourgon
• Un petit extincteur que nous avons déjà
• Une trousse de secours avec beaucoup de pansements pour Monsieur Fimote.

La liste n’est certainement pas terminée, mais nous devons, en plus de nos vêtements, ranger tout ce matériel. Il y a de l’espoir dans l’air 😊  

La réflexion aboutit et les plans de l’aménagement intérieur se dessinent. Celui-ci sera simple.

• 2 caissons d’une hauteur de 40 cm et longs d’environ 1,70 cm avec différentes trappes pour le rangement. Ils enjamberont le passage des roues.
• 1 colonne à l’angle côté conducteur pouvant accueillir la glacière d’une hauteur de 44 cm ainsi que bien d’autres choses
• 1 lit de type BZ posé sur les 2 caissons à l’arrière du fourgon, il s’ouvrira vers la cabine de conduite. Il sera totalement amovible car nous souhaitons profiter du fourgon pour porter des objets encombrants, pour des déménagements par exemple. Notre coach nous a gentiment proposé de le fabriquer. Merci Manu 😊
• Des rangements sous le lit. Côté extérieur, le caisson 4 tiroirs de l’ancien aménagement fibre avec une planche coulissante pour poser le réchaud lorsque la famille Fimote fera la popote. Il servira de cuisine et rangements divers. Côté intérieur des caissons en bois de récupération pour le linge de lit et les vêtements. Je souhaitais acheter des caisses en plastique mais nous aurons des chutes de bois en réserve, autant les utiliser.
• 2 petits rangements hauts pour les bricoles

Vous visualisez ou je vous fais un dessin ?

Je vous fais un dessin en 3D, désolée pour la qualité de l’image.

Etape 4, check !

C’est parti pour de nouvelles aventures !

A bientôt pour l’étape 5.

Nelly Fimote  

La nouvelle version de la maison des 3 petits cochons doit se doter d’un beau lino.

En effet, il est préférable que les futurs meubles soit posés dessus. Le rendu sera plus propre. C'est un conseil de notre coach qui, lui n'a pas encore posé le sien. Il sait à présent que les découpes se verront et qu'il sera contraint de poser des plaintes.

Nous avons choisi un lino de couleur gris clair, moiré et épais pour profiter de son isolation.  Le lino n’est pas complexe à découper au cutter, il est aussi facile à fixer au scotch double-face.

Fini le sol noir décoloré et tâché par endroits. Le plancher offre un rendu agréable au toucher, uniforme, facile à entretenir par la suite. Le fourgon a aussi gagné en clarté.

Par la suite, nous devrons mettre des barres de seuil afin de ne pas l'abîmer au niveau des entrées.

Mais en attendant, nous devons penser à le protéger car les travaux sont loin d'être terminés!

Etape 3, check !

C’est parti pour de nouvelles aventures !

A bientôt pour l’étape 4.

Nelly Fimote  

C’est bien connu, l’hiver il fait froid et l’été, il fait chaud. C’est bien connu, un fourgon est principalement fait de tôle.

Je vous laisse imaginer l’effet à l’intérieur si nous ne l’isolons pas !

Pour ce faire, nous avons fait le choix d’une isolation en 2 couches, polystyrène extrudé ou styrodur puis isolant mince thermo-réflecteur.  D’autres vous diront que le liège projeté est plus efficace mais cette isolation est chère et nécessite un outillage spécifique. La pose de liège souple demande une certaine dextérité, c’est Monsieur Fimote qui m’a dissuadé ce type d'isolation. Il existe aussi d'autres isolants tels que le chanvre, l'Armaflex... Par contre, la laine de verre est absolument à proscrire.

Polystyrène extrudé ou styrodur

Isolant mince multicouches

Notre ami coach nous a conseillé le polystyrène extrudé en 3 cm d’épaisseur, facile à découper au cutter, facile à fixer au scotch double-face, renforcé avec de l’adhésif de réparation gris. L’idée est que rien ne bouge !

Paroi de droite

Paroi de gauche

Plafond

Nous voilà maintenant avec un fourgon scotché de partout, une nouvelle version de la maison des 3 petits cochons ! Pourvu que cela tienne…

Nous avons fait le choix de ne pas isoler le plancher. Certains diront que c'est une erreur impardonnable car le plancher est une zone de déperdition de température. Nous avons étudié la question. Enlever ce plancher de qualité, d'1 cm d'épaisseur, 2 par endroits, nous paraissait complexe et laborieux. Nous avons décidé d'opter pour de bonnes pantoufles l'hiver. L'été nous verrons bien. Quoi qu'il en soit un lino épais fera office d'isolant au sol.   

Etape 2, check ! Oups, non ! Il manque l’isolant mince. Celui-ci sera agrafé à l’intérieur du plaquage en bois qui recouvrira ensuite les parois et le plafond. L’idée est de supprimer le maximum de ponts thermiques. Nous glissons le maximum d'isolant mince entre les longerons, puis nous nous résignons, il restera toujours des ponts thermiques malgré nos précautions. A noter que la couche d’air entre le styrodur et l’isolant mince jouera aussi un rôle d’isolant.

Etape 2, check !

C’est parti pour de nouvelles aventures !

A bientôt pour l’étape 3.

Nelly Fimote  

Je vous présente le petit dernier né de la famille Fimote. Il s'appelle E.T. et ne demande qu'à être toiletté.

Notre fourgon appartenait à une entreprise qui installe la fibre. Afin de le transformer en fourgon aménagé, nous devons revoir un certain nombre de points.

Il est primordial d’ôter le gyrophare et le triangle de toit. Même si Monsieur Fimote aime jouer avec les boutons. Nous avons tout imaginé, allumer les avertisseurs de chantier lorsque nous serions garés en double file ou bien quand Nelly Fimote se changerait à l’intérieur… Cela aurait été amusant mais il est hors de question de se promener avec ces accessoires sur le toit ! Nous sommes de jeunes retraités sérieux et responsables 😊.  Et puis surtout, si nous voulons nous garer aisément, notre fourgon doit passer sous la barre des 2 mètres, hauteur légale des portiques de parking. Nous envisageons de vendre le gyrophare et le triangle, rien ne doit se perdre. Rappelez-vous Zéro déchets…  

Voilà, c'est fait.

Son aménagement intérieur est intéressant, de très bonne qualité. Il est composé de 2 meubles en bois bien assemblés, extrêmement bien fixés au plancher et à la tôle. Mais cet aménagement réduit fortement l’espace restant, impossible de caser un lit 2 places.

Nous avons fait le choix de déposer les meubles existants, sans les abimer car certains pourront être réutilisés dans notre aménagement, d’autres seront démontés afin de récupérer le bois et les systèmes de fermeture. Le prix du bois étant élevé actuellement, il est hors de question de s’en priver. Et puis, récup oblige ! Rappelez-vous Zéro déchets…  

Le plancher n’est certes pas très propre mais il est en bon état. Nous avons décidé de le conserver.

La mise à nu de notre fourgon nous a permis de rêver à son aménagement. Je dis bien rêver car tout reste à faire…

Etape 1, check !

C’est parti pour de nouvelles aventures !

A bientôt pour l’étape 2.

Nelly Fimote  

La retraite professionnelle de Monsieur et Madame Fimote a sonné le 1^er mai 2023.  

Notre premier été de farniente, loin de l’agitation touristique, dans un frais tout relatif, a été propice à la réflexion. Que souhaitons-nous faire ensemble ? Maintenant que les enfants ont quitté le nid, tant que les petits enfants ne sont pas  d’actualité et que Mamie est toujours autonome du haut de ses 90 ans.

Nous souhaitons prendre le temps, profiter de cette accalmie, mais aussi bouger un peu, beaucoup, passionnément, à la folie... Oh là, je m’emporte, un peu sera déjà un grand pas dans notre quotidien. 

Un nouveau projet a muri en fin d’été, tel un fruit à cueillir cet automne… peut être pour Noël. Nous ne sommes pas pressés car nous ne voulons pas nous tromper. Et puis, sommes-nous suffisamment prêts pour cela ? Tout reste à prouver.

Qu’en est-il ? Vous me direz.

L’achat d’une résidence secondaire ? Les économies réalisées pourraient nous le permettre, après tout. Mais ce n’est pas ce que nous recherchons. Les économies sont bien là où elles sont, pour les enfants, les coups durs ou nos dernières années.

Partir à l’hôtel ou en location ? C’est ce que font la plupart des gens. Cela demande planification et organisation. Pourquoi pas, mais ce n’est pas ce que nous voulons. L’idée de se balader de lieu en lieu sur des coups de tête nous anime davantage.

L’achat d’un camping-car ou d’un fourgon aménagé ? L’idée est alléchante mais ce type de véhicule reste très sophistiqué, trop fragile pour le mode de vie que nous souhaitons.

Le choix est fait.

Nous aménagerons notre propre fourgon. L’entreprise parait ardue mais pas impossible. L’aménagement fera partie intégrante du projet mais ce n’est pas sans risques. Nous nous inspirerons des sites et vidéos sur le net, ils sont nombreux. Quelques copains se sont lancés avant nous, deux d’entre eux sont prêts à nous coacher. Alors pourquoi pas ?

Tout commence par la recherche du véhicule idéal : d’occasion, pas trop grand, pas trop petit, pas trop ancien, pas trop roulé et surtout pas trop cher. Pas trop tout quoi ! Il remplacera notre véhicule familial. Pour le quotidien, nous ne garderons que ma petite Twingo passe partout. Et c’est là que l’affaire se corse, on trouve de tout, parfois très cher ou, au contraire, trop usé. Nous ne sommes pas mécanos, la motorisation doit être sûre.

Un petit mois de recherche et nous avons trouvé le fourgon qui nous correspondait : un Trafic 3 L1H1 de 2018 avec une bonne motorisation et peut être un peu trop de kilomètres au compteur à mon goût. Mais il semblerait que ces véhicules puissent faire le tour du monde sans encombre.

Son immatriculation nous a inspiré, nous l’avons baptisé E.T.

Nelly Fimote 

Comment profiter de notre jardin du mois de mai toute l’année ?

Nelly Fimote a choisi la technique du Tataki Zomé. Je l’ai découverte récemment lors d’une visite de jardin. Les membres d’une association faisaient une démonstration. La pratique paraissait si simple que j’avais envie d’essayer.

Cet art ancestral vient du Japon, il permet de transférer les empreintes de végétaux fraichement cueillis sur du tissu. Tataki veut dire « marteler », zomé veut dire « teindre ». Cela consiste à marteler fleurs et feuilles entre deux morceaux de tissu, jusqu’au transfert.

J’ai choisi des cistes pourpres, valérianes roses, nigelles de damas bleues, œillets, roses jaunes et rouges mais aussi simples fleurs de pissenlit, deux sortes de tissu repliés, lins ou coton fin, un support rigide non poreux et un maillet en caoutchouc.

Il suffit de disposer feuilles et fleurs sur une moitié de tissu étalée sur le support, replier le tissu puis marteler, marteler, marteler, chaque surface de l’ouvrage. Inutile de taper fort, tapoter régulièrement suffit. Petit à petit, suc et chlorophylle humidifient et colorent les deux pans de tissu. Il est ensuite nécessaire de déplier l’ouvrage puis décoller délicatement les morceaux de végétaux. C’est enfin la découverte du transfert. Le tissu doit ensuite être séché.

Afin de fixer les couleurs, il est nécessaire d’immerger le tissu dans un mélange d’eau et de vinaigre blanc, dans les proportions de 80/20.

Que vais-je faire de ces bouts de tissus imprimés ? Je ne sais pas encore. Je pense à des pochettes ou des sacoches. Viendra le temps de la couture lorsque le jardin sera au repos, cet hiver, peut être.  

A bientôt pour de nouvelles idées de la part de Nelly Fimote.

Toc toc, "c'est moi, 2023!"

2022 l'observe à travers la vitre. 

"Non, tu n'entreras pas."

"Si, j'entrerai !"

Devinez quoi, 2023 à fini par entrer.

"Bonne et merveilleuse année" dit 2023 !

"Tu me refais plus jamais ça !" dit 2022... 

"Ne t'inquiète pas, mettons nous tous les deux en retrait et 2023 va bien se passer." 

Minette et Sonja Fimote

Etoile du Berger, étoile de Bethléhem.

Etoile de papier, étoile de Noël.

L'étoile guide le voyageur perdu dans la nuit.

L'étoile ravit nos yeux aujourd'hui.

L'étoile illumine Noël.

Nelly Fimote

C'est le temps de l'avent, le temps de l'attente, des prières, des chants, des gourmandises et des préparatifs.

Le temps des contes avant d'affronter notre véritable histoire, celle du lendemain.  Le temps des comptes aussi, avant d'atteindre le temps des bonnes résolutions.

Le temps d'avent du temps  d'apprêt. Ou le temps d'avant le temps d'après, c'est selon.

Maintenant il est temps de compter ce temps d'avent parce qu'après, il pourrait être trop tard.

En d'autres temps, nous avons offert le calendrier de l'avent à nos enfants. En attendant celui de nos futurs petits enfants, il est temps d'ouvrir le nôtre.

Alors voilà, Nelly Fimote a créé 24 maisonnettes de Noël contenant divers petits papiers, photos, souvenirs, gourmandises et mini cadeaux, spécial famille Fimote. 

Tant et tant attendu, ouvrons ce calendrier de l'avent tant qu'il est là. Ce que nous y trouverons restera secret, à la discrétion de la famille Fimote. 

Joyeux temps d'avent aux petits et aux grands. 

Nelly Fimote

Il était une fois un manteau d'une très grande marque espagnole. Ce manteau m’attendait dans un immense magasin londonien.

A peine entrée dans le rayon, il m'avait tapée dans l'œil. Que dis-je ? Tapée dans l'œil n'est pas le terme exact. Il m'avait frappée, cognée, uppercutée !

C'était en 2009, nous rendions visite à mon fils, celui-ci venait de s'installer dans la capitale britannique. Cela faisait quatre mois que je me morfondais dans un blues post natal décalé de dix-neuf ans. On appelle cela le syndrome du nid vide. Bref, ce n'est pas le sujet. Mais c’est un passage de ma vie qui n’a pas été facile à vivre, il faut le souligner. Ma rencontre avec ce manteau devait faire partie d’un long processus de réconciliation avec moi-même.  Il était là, devant moi, sur moi, contre moi, sur moi de nouveau… J’ai tourné, viré, tergiversé avec moi-même car je le trouvais plutôt cher mais il m’allait si bien, il était tellement original. Je l’ai donc acheté ce jour-là, à Londres, mon manteau espagnol. Je l’ai porté avec fière allure pendant près de dix ans.

Et puis, petit à petit, je me suis surprise à ne plus pouvoir remonter la fermeture éclair. Mon beau manteau, en très bon état, me convenait toujours au demeurant mais il avait décidé de bouder mon corps. Un peu fâchée contre lui, contre moi, contre nous, je ne me souviens plus très bien, j’ai fait acte de mauvaise foi et l'ai pendu au placard, un an, puis deux, puis, plus encore. Impossible de m'en séparer pour autant. Je l'ai proposé à ma fille, elle n'en voulait pas, lui qui l'avait accompagnée au lycée, à la danse, en ville, partout au gré des saisons… Alors voilà, il était toujours dans le dressing, à me narguer d'une voix douce « on ne sait jamais… »

Il y a environ deux semaines, mon époux et moi, sommes allés dans une ressourcerie. A peine entrés, nous avons fait la rencontre d’un beau fauteuil de rotin. Celui-ci nous attendait d’un air de ne pas y penser. Il a croisé nos quatre yeux totalement ébaubis, il était en excellent état. Le prix affiché nous a donné l'estocade, trente-cinq euros ! Il nous le fallait.

Arrivée à la maison, notre acquisition inattendue a pris place au salon. Un linge posé sur le coussin défraîchi, le beau fauteuil en rotin attendait des jours meilleurs, les jours où je trouverai l’envie de coudre le tissu qui pourrait lui être destiné.

Et puis, vint le moment opportun, une idée folle me traversa l'esprit, utiliser un tissu qui me tient à cœur depuis tant d’années. Pourquoi ne pas découdre mon manteau taquin et récupérer son beau tissu, plus particulièrement le velours vert et sa rose rouge brodée ? Cela me paraissait complexe mais réalisable.

Le premier coup de ciseau a été mûrement réfléchi. Il a été cruel, effroyable car je ne savais pas trop où mon idée loufoque allait me mener. Un premier positionnement du tissu sur le coussin me rassurait. Et puis, l'après-midi faisant, je coupais, ajustais, épinglais, cousais chaque bout de tissu pour arriver enfin à cette réalisation. 

Notre fauteuil au coussin Desigual.

Nelly Fimote

Fille de maquettiste et pêcheur en mer amateur, faiseur de nœuds, je devais tenter la création d’une pomme de touline.

Sans trop de mérites, mes recherches sur internet m’ont aidé à réaliser la pomme de touline offerte pour Noël à mon neveu François.

Non, mon père ne se servait pas d’internet mais s’il avait été plus jeune, il aurait parcouru le web sans relâche, à la recherche de plus encore. Je me souviens notamment qu’il avait lui-même appris certains nœuds marins à des professionnels.

Grâce à internet, donc, je me suis concentrée sur la réalisation d’un objet mateloté, la pomme de touline. Il s’agit d’un lest constitué d’un nœud destiné à améliorer la portée et la précision du lancer de la touline ou corde d’accostage.

Le nœud utilisé est le point de singe. Personnellement, je ne vois pas le lien avec un singe... Soit, c'est son nom. Ce nœud est référencé sur des manuels datant de 1889, il est toujours utilisé de nos jours. Il consiste en un enroulement continu du cordage comprenant plusieurs ganses imbriquées les unes dans les autres sur trois axes. La mienne compte quatre ganses et donc, six faces. Un caillou sert de lest à l’intérieur de cet enchevêtrement savant.  

Pour des raisons de sécurité, la vraie pomme de touline contient du cordage ou des chiffons. Elle est trempée dans la peinture, ce qui la rend plus lourde et résistante à l’eau. Elle est lancée par le matelot au moment de l’accostage. La tradition veut que le receveur tranche la pomme de touline trop lourdement lestée et jugée dangereuse.

La pomme de touline est devenue un objet décoratif. Elle peut servir de cale porte, poignée d’inspiration marine, porte-clés ou tout simplement décoration murale. Cela dépend de sa taille, son poids et sa matière.

La pomme de touline de François mesure environ 12 cm de diamètre, elle n'est pas très lourde. Le cordage utilisé est de chanvre et, pour la petite anecdote, la ficelle marron qui referme l'anse fait partie de l'héritage paternel. Le nœud qui serre cette ficelle m'a été enseigné par mon père. Il s'agit du nœud capucin ou nœud de surliure utilisé en marine comme en couture. La pomme de touline de François sera sûrement accrochée au mur ou bien posée entre la maquette de bateau de son Papi et de l’immense et mémorable queue de thon pêché au large des îles Columbretes.

Nostalgie, quand tu nous tiens…

Le bocal à bonheur, idée cadeau ne pouvant être révélée avant Noël.

Connaissez-vous le bocal à bonheur ?

Le concept est né d’une idée d’Elisabeth Gilbert, l’auteure du bestseller « Mange, prie, aime ». Et elle a bien fait ! Il s’agit d’un bocal dans lequel vous glissez des petits papiers qui font du bien.

L’attitude positive est une arme puissante permettant de surmonter tout type d’obstacle.

Ce Noël, j’ai offert un bocal à bonheur très personnel à mon neveu. Il a adoré le concept. Chaque semaine, il devra piocher un petit papier et accomplir le défi ou suivre le dicton ou proverbe proposés. Il n’a aucune idée de ce qu’il l’attend et j’adore ça. Vous comprendrez que je ne peux dévoiler le contenu de ces petits papiers plein de bonheur et d’attention pour lui et son entourage.

C’est entre lui et moi ! 😉

Il existe une autre version du bocal à bonheur.  A réaliser parce que le concept vous plait mais que personne n’a pensé à vous l’offrir. Il est nécessaire de commencer l’année avec un bocal vide. Chaque semaine, insérez des petits papiers de différentes couleurs sur lesquels vous inscrivez des moments de bonheur, joie, amour, réussite dont vous êtes fier, objectif atteint, rêve qui se réalise, belle rencontre, sourire touchant, fou rire partagé, simple remerciement … Bref, une véritable collection de petits et grands moments positifs !

A la fin de l’année, vous ouvrirez votre bocal à bonheur et vous profiterez à nouveau de ces beaux moments. Vous réaliserez que, in fine,  vous avez vécu une année exceptionnelle !    

Et vous, retenez-vous cette idée du bocal à bonheur ?

A offrir ou à s'offrir soi-même.

Nelly Fimote